Rééducation améliorée après prothèse de hanche

DR Emile  COHEN:  Chirurgien  Orthopédiste
DR Gaetan  METAYER: Médecin Rééducateur
 

LIVRET d’INFORMATION

 

JE VAIS ME FAIRE OPERER D’UNE PROTHESE TOTALE DE HANCHE


     Avant  l’Hospitalisation

  1. Je reçois une information orale et écrite,  je lis le livret concernant mon intervention
  2. Je reçois mon ordonnance de kiné préopératoire
  3. J’organise mon retour à domicile ou en centre de rééducation
  4. Je rencontre l’anesthésiste qui  m’informe des dispositifs installées pendant l’opération afin de réduite la douleur
  5. Je fais mes séances de kinésithérapie en préopératoire

    Le jour de l’intervention
     
  6. Je suis à jeun à partir de minuit (pas de boissons, d’aliments, ni de cigarettes) mais je prends une boisson sucrée pré opératoire  donnée par le service 2h maximum avant l’heure du bloc.
  7. Le chirurgien optimise fait une  voie  d abord  mini invasive   afin de réduire l agression chirurgicale et les pertes  sanguines
  8. En per opératoire  une  anesthésie    régionale  est  pratiquée   en  règle pour   réduire  la  douleur
    J’ai une application de froid dès le bloc opératoire sur la zone opérée, qui sera poursuivie en salle de réveil et en chambre.
  9. Je suis  surveillé  et calmé en  salle de réveil
  10. Je remonte avec un drain aspiratif basse pression
  11. Je prends une collation une fois que je suis bien conscient  quelques heures  après le retour en chambre
  12. Je mange un repas normal le soir de l’intervention si  je suis opéré le matin
  13. Je réalise mon premier lever le jour même de l’intervention avec un kinésithérapeute du service.

    Le lendemain et les jours qui suivent
     
  14. Le drain  est retiré rapidement (24 à 72heures)
  15. Le lendemain, je m’habille  et fait ma  toilette  en salle  de   bains aidé par l’équipe soignante
  16. Je fais de la kinésithérapie progressivement chaque jour
  17. Une évaluation de mon autonomie est réalisée (toilette, repas, marche 50m, monte et descend escaliers, s’ assoit et se relève de la position assise)
  18. Je me sens capable de rentrer à la maison ou en centre de rééducation
     
QUELQUES EXPLICATIONS


La prothèse de hanche est une intervention dite fonctionnelle , son objectif est d’améliorer votre mobilité, vos douleurs, les traitements médicamenteux étant devenus insuffisants. A ce stade les bénéfices que vous attendez sont largement supérieurs aux complications rares de cette chirurgie.
Vous pouvez attendre de cette intervention :

  • La disparition des douleurs causées par l’articulation endommagée.
  • L’amélioration de vos performances fonctionnelles.
  • L’arrêt    après  la période  initiale des traitements contre la douleur
     

Ce projet est le vôtre, et l’ensemble des professionnels sont là pour vous accompagner dans ce projet. Vous êtes l’acteur principal de votre récupération.
 

A la suite d’un interrogatoire, d’un examen clinique et radiologique de votre hanche, le chirurgien DR COHEN  vous dira si vous pouvez bénéficier de la pose d’une prothèse de hanche. La consultation avec le chirurgien est un moment important. C’est le moment  de vérifier que vos attentes coïncident avec celle que le chirurgien peut vous apporter.
 

La consultation avec l’anesthésiste a pour objectif de mieux vous connaitre sur le plan médical et d’adapter ainsi votre prise en charge globale. C’est le moment de poser vos questions sur la prise en charge de la douleur. De même :

  • Si vous êtes en surpoids, la perte de quelques kilogrammes est toujours bénéfique pour vos articulations. Nous vous conseillons de faire appel à) une diététicienne en cas de programmation à distance.
     
  • Si vous êtes fumeur, profitez de cette occasion pour arrêter de fumer. Le tabac multiplie nettement les risques de complications infectieuses de cicatrice, le risque de thrombose vasculaire et de retard de consolidation osseuse. L’arrêt du tabac (6 semaines avant l’intervention, 20  jours au moins ou la nette diminution), diminue le taux de complications post opératoires.
     

La consultation avec le Médecin de Médecin Physique et Réadaptation (MPR)

Est  possible mais non obligatoire

Cette consultation s’inscrit  en sus des consultations de chirurgie et d’anesthésie.

Durant cette consultation son abordés :

  • L’information et l’apport des précisions, l’évaluation médico-sociale du patient, l’anticipation et la préparation de sa sortie ainsi que son accompagnement après la sortie.
     
  • Les moyens d’information :

◦ Information orale, mais aussi des documents mis en place au niveau de l’établissement
◦ Intégration  du médecin traitant au chemin clinique informé par toutes les étapes de la RAAC et en temps réel.
◦ Remise du document type « passeport RAAC » pourrait être un excellent vecteur d’information pour tous les intervenants
◦ Une information du patient sur le programme
◦ Une check-list résumant les différentes étapes
◦ Des objectifs patients ( à définir  par établissement et par procédure)
◦ Une organisation de la sortie (modalités d’organisation de sortie et de continuité des soins : Hospitalisation Complète ,  ou Ambulatoire si  vous   le  souhaitez et  si votre  état  et situation le permettent
◦ Une infirmière RAAC  pourrait  compléter ce  dispositif


Quel que soit votre niveau d’activité physique, un renforcement musculaire pré  opératoire est bénéfique. Vous préparez  ainsi vos muscles à supporter plus facilement l’opération et à récupérer leur  état antérieur plus rapidement. Quelques séances de kinésithérapie  préopératoire seront  prescrites par le chirurgien afin de vous préparer au mieux à l’apprentissage de l’utilisation de béquilles et    renforcer  vos  muscles   tel un sportif  qui  s entraine avant une compétition …


 il est important  également de prévoir les rendez-vous avec votre  kinésithérapeute pour la sortie de l’hôpital (si vous rentrez à domicile). Vous trouverez  ci-dessous une série d’exercices facile à faire chez vous.

 

EXERCICES EN POSITION ASSISE pré opératoires


3 séries de 10 répétitions 2 fois par jour ( matin et après midi)

DESSIN PATIENT

  1. Tendez la jambe à l’horizontale
  2. Comptez jusqu’à 10
  3. Contractez toute la cuisse
  4. Relâchez doucement la jambe pliée en appuyant le pied contre le sol.
  5. Comptez jusqu’à 10 puis relâchez.

 

VOTRE PRISE EN CHARGE


Il est important que vous retrouviez votre autonomie le plus vite possible. Cette récupération est variable d’une personne à une autre mais elle passe, pour tout le monde, par les étapes suivantes :

  • Vous devez rester à jeun 6h avant  l’heure de l’intervention de tout aliment solide. Une seule exception : une boisson sucrée pré opératoire  peut être proposée 2 h avant l’heure de l’opération.
  • Il est tout à fait normal d’être un peu anxieux avant votre opération. N’hésitez pas à en parler si besoin  avec l’anesthésiste, on vous proposera un comprimé pour vous détendre 1 h avant l’opération.
  • L’opération dure environ une heure-   dans les  cas   standarts
  • L’anesthésie générale  est généralement  proposée mais selon les cas et vos souhaits, une rachianesthésie peut également être réalisée si possible : anesthésie des membres inférieurs.
  • Par l’intervention, vous allez être surveillé pendant environ 2 heures en salle de réveil. Ce moment est important pour ajuster vos traitements contre la douleur.
  • Les perfusions et redons seront enlevés le plus rapidement possible pour vous donner une plus grande liberté dans vos mouvements.
  • Le premier lever se fait avec l’aide d’une tierce personne ( kinésithérapeute) ; il vous sera proposé dès le soir même.
  • A votre retour dans votre chambre, une collation, puis un repas vous seront proposés. La prise d’aliments légers diminue les  nausées, améliore le reprise du transit et vous donne plus d’énergie pour bouger.
  • Le lever en appui complet est permis le jour de l’opération quand celle-ci est faite le matin et le lendemain matin quand l’opération est faite l’après-midi. S’asseoir et se lever seront donc au programme dès la première après-midi. Plier un peu le genou, contracter ses muscles, sont des choses qui contribuent à réduite les douleurs post opératoires. Au contraire, rester immobile par crainte de la douleur finit par rendre tous mouvements douloureux. Un kinésithérapeute vous guidera dans ce premier lever.
  • Un drain aspiratif est, en règle, laissé en place de 24 à 72heurs. Il sera ôté avant votre sortie.
  • Les kinésithérapeutes vous guideront tout au long de votre séjour. Ils vous conseilleront sur les gestes à faire et ceux à ne pas faire.  Ils vous proposeront des techniques et des exercices afin que vous récupériez au plus vite votre autonomie

 

REPRISE  DE L AUTONOMIE


Le risque de luxation est rare mais il faut rester prudent les 6 premières semaines après l’intervention notamment en évitant certains mouvements extrêmes.
Ils dépendent également de la voie d’abord utilisée par votre chirurgien :

  • D’une façon générale, éviter les mouvements extrêmes, surtout les premières semaines
  • Éviter l’hyper-extension, abduction et rotation interne si voie antérieure
  • Éviter l’hyper-flexion, adduction et rotation interne si voie postérieure latérale
     

De la même façon, les mouvements de levier sur la cuisse (s’asseoir jambes pendantes au bord d’un siège, s’étirer assis sur le bord d’un banc…) sont fortement déconseillés.

TOUS CES  CONSEILS  VOUS SERONT DONNÉS LORS DE L  HOSPITALISATION PAR LE  KINESITHERAPEUTE ET LE  CHIRURGIEN


Ce qu’il faut faire

  • S’asseoir avec pieds au sol, non pendants, alignés, jamais croisés
  • Préférer les sièges « normaux » aux fauteuils profonds qui rendent le relèvement difficile.
  • S’asseoir sur un siège est plus sûr en écartant légèrement la jambe opérée, ce qui autorise aussi un peu de rotation externe.
  • Une légère flexion de hanche est à la fois antalgique (mettre un petit coussin sous le genou la nuit est confortable et sûr) et évite de forcer en rotation externe et extension lorsque l’on dort sur le dos.
  • Lacer ses chaussures ou ajuster ses chaussettes se fera entre les jambes, en flexion et abduction (= écartement des jambes) plus un peu de rotation  le cas échéant, sans jamais forcer.
  • Dormir sur le côté est possible au bout de quelques jours, mais il est nécessaire pendant 6  semaines, de placer entre ses genoux un oreiller ou un gros coussin, de façon à éviter une adduction dangereuse  et surtout douloureuse les premières semaines.
  • Enfiler un slip ou un pantalon se fait par la jambe opérée d’abord, puis la jambe saine, en s’asseyant le cas échéant si la jambe opérée n’est pas encore capable de porter le poids du corps.
  • Passé cette période initiale, la  cicatrisation capsulaire est obtenue et vous pouvez bouger plus librement.

DESSINS
 

REPRISE DE L'AUTONOMIE: Les Mouvements Préconisés


Techniques pour se lever et s’allonger

  • SE LEVER

◦ Se rapprocher le plus proche du bord du lit  (plier la jambe  non opérée pour décoller le bassin et se décaler vers le bord)
◦ Mettre le pied de la jambe non opérée  sous l’autre pied (la bonne jambe porte la jambe opérée qui ne va pas faire d’effort). En appuyant  la main contre le matelas ou  en s’aidant de la potence, on pivote pour s’assoir au bord du lit en gardant la position précédente des pieds.
◦ Une fois au bord du lit vous pouvez décroiser les jambes (en pliant la jambe non opérée) puis les poser au sol. Pour se mettre debout, avancer la jambe opérée (la jambe non opérée fait tout l’effort) une main sur le matelas puis l’autre sur le déambulateur.
◦ Une fois verticalisé, on se redresse puis on place les jambes au même niveau.

DESSINS
 

  • S’ASSEOIR:

On recule jusqu’à sentir que les jambes touchent le fauteuil ou le matelas. On place ses mains sur les accoudoirs ou le matelas. On avance la jambe opérée puis on s’assoit progressivement en pliant la bonne jambe au bord du lit ou du fauteuil. Pour finir, vous pouvez reculer  plus au fond en appuyant avec la jambe non opérée et en vous aidant des bras.

DESSINS
 

  • SE RECOUCHER:

Une fois installé au bord du lit, faite l’inverse du lever ( croiser la jambe non opérée sous l’ autre)

DESSINS


Techniques pour marcher
L’appui et les cannes : l’appui complet est autorisé d’emblée. Selon son âge on utilisera pour remarcher soit un déambulateur, soit deux cannes anglaises. Le but est de se protéger des douleurs et en quelques jours il sera souvent plus confortable de n’utiliser qu’une seule canne (tenue dans la main opposée à la hanche opérée). Prévoir pendant cette période des chaussures que l’on puisse facilement enfiler mais qui tiennent aux pieds (éviter les savates). Le mieux est d’utiliser des tennis à scratch, des bateaux, des mocassins amples.

  • Apprentissage marche avec deux cannes anglaises.

Avancer les deux cannes, mettre la  jambe opérée entre les deux cannes, partager le poids entre les cannes et la jambe opérée pour avancer la jambe non opérée devant l’autre. L’abandon de la deuxième canne est affaire de confort. 15 jours  à un mois peuvent être nécessaires. La prudence est nécessaire pendant  8  semaines environ : l’opéré est temporairement moins apte à faire face à une glissage ou un élément imprévu qui le fait trébucher, la prudence est donc de mise.

DESSINS

Comment monter/descendre un escalier ?    

Monter (A) :
Se placer sur un coté de l’escalier afin de s’aider de la rampe si nécessaire. Monter la jambe non opérée sur la marche du dessus.

On partage le poids entre la jambe opérée et les cannes. On s’appuie sur la jambe non opérée puis on monte la jambe opérée et les cannes en même temps.
 

Descendre (B) :
On met les cannes sur la marche du dessous. On s’appuie sur les cannes pour descendre la jambe opérée puis on descend la jambe non opérée. C’est elle qui va freiner la descente du poids du corps.


DESSINS

Pour monter, commencer par la jambe non opérée.
Pour descendre, commencez par le coté opéré.

 

VOTRE SORTIE ET VOTRE SUIVI

 

  • Une secrétaire prévoir une ambulance pour votre sortie ( le plus souvent à J 4), elle peut être décalée si la sortie parait prématurée pour des raisons médicales ou fonctionnelles ou au contraire  avancée si l ‘ état du patient  le permet (  moins de 65 ans).
  • Une rééducation  par un kinésithérapeute de ville n’est pas constamment nécessaire. Si elle est envisagée par votre chirurgien, il est préférable  que des séances aient été prévues avant l’hospitalisation.
  • Des antalgiques vous seront prescrits, n’hésitez pas à les prendre pour bouger plus facilement,  l’inverse et en l’absence de douleurs, ne les prenez pas.
  • Un traitement anticoagulant est prescrit pour 30 jours, associé au port de chaussettes de contention. Soyez très attentifs à bien suivre ce traitement qui empêche la survenue d’une phlébite.
  • Reprenez dès que possible une vie normale, vouloir trop en faire est aussi négatif que n’en faire pas assez et rester collé à son fauteuil, rappelez-vous que l’équilibre et la mesure forment la meilleure voie pour que tout se passe dans l’harmonie et sans complications.
     

Le sport et les activités :

  • La conduite automobile peut être reprise vers la 4ème semaine (plus tôt en cas de hanche gauche pour une voiture automatique)
  • La reprise du sport de fait sous certaines conditions à partir de deux à trois mois. Les sports dits « pivot/contact » type basket, volley, foot sont déconseillés, comme ceux à « impacts » sports de combat, rugby.
  • La reprise  des activités sexuelles est possible dès qu’on le souhaite dans le respect initial des mouvements luxants extrêmes.
     

DESSINS
 

Les hauteurs d’assise
La hauteur de la chaise doit être au moins égale  à la distance du sol à votre genou. Installez par exemple :

  • Des plots sous le lit ou un matelas supplémentaire
  • Une barre murale
  • Un réhausseur de WC
  • Dans le fauteuil, un coussin en mousse dense  ou des plots sous les pieds.
     

Faire sa toilette assis :
Pour entrer dans la baignoire, utilisez une planche de bain. Procédez de la même façon que pour vous mettre en lit : asseyez-vous et pivotez les jambes  et le bassin en même temps. Pour la toilette de la jambe et du pied opérés : utiliser une éponge à long manche ou une brosse pour le  dos.

N’oubliez pas le tapis anti dérapant au fond de la baignoire. Dans le cas de douche, pour être en sécurité, vous pouvez installer  un siège plastique pour procéder à votre toilette. Utilisez une grande serviette de bain pour vous essuyer sans vous penchez en avant.
 

Pour vous habiller, asseyez-vous.
Commencez par la jambe douloureuse ou opérée.
Quelques aides techniques pourront vous aider à enfiler :

  • Slip, pantalons, jupes : sangle avec deux pinces à linge ou de papeterie, deux épingles à nourrice, pince à long manche, bretelles
  • Chaussettes : une enfile chaussette
  • Souliers : un chausse pied à long manche, des lacets élastiques ou des anneaux et des crochets pour les fermetures velcro.

Ne croisez pas les jambes pour vous habiller les 3 premiers mois.
 

En voiture : parfois validation préfecture demandée.
Montez devant. Reculez le siège au maximum et inclinez le dossier vers l’arrière. Asseyez-vous latéralement, dos à la voiture, la jambe douloureuse ou opérée tendue en avant.  Pivotez le bassin et les jambes en même temps, d’un seul bloc. Idem pour descendre. Vous pouvez  vous aider de la jambe non opérée.
 

La cicatrice, les soins :

  • Des pansements de la cicatrice sont nécessaires tous les 2 à 3 jours, jusqu’à cicatrisation complète (21 jours). Un pansement adapté permet la prise de douches quelques jours après l’intervention ( se donner 5 à 7  jours pendant lesquels la toilette est faite au gant).
  • Dès l’ablation des fils ou agrafes (J18 /J21) vous pourrez reprendre des douches sans protection de la cicatrice. S’il persiste une ou deux croutes sur la cicatrice, ne soyez pas impatient, elles tomberont spontanément lors de l’essuyage lorsque la cicatrisation sera terminée.
  • Les traitements : lors de votre sortie, des  antalgiques ont été prescrits. Prenez-les sans hésiter : il vaut mieux continuer à marcher sans restriction plutôt que de rester immobile au prétexte de « s’économiser »
  • Un écoulement de la cicatrice, une cicatrice rouge et douloureuse après une semaine constituent des signaux d’alerte qui imposent une consultation urgente (à quelques jours).
  • Une fièvre significative, un gonflement  douloureux, des  douleurs d’un mollet, la survenue d’une recrudescence à type de brulure ou des décharges électriques doivent être signalées.


Vous reverrez votre chirurgien à 1 mois ou  45  jours  pour un contrôle radio clinique. N’hésitez pas à lui signaler la moindre anomalie.

NOUS SOMMES ENTIEREMENT A VOTRE DISPOSITION :

  • N’hésitez pas  à nous faire part de vos interrogations ou inquiétudes
  • L’autonomie complète et le retour à la normale dépend de votre état pré opératoire, de votre âge, de votre vitesse de récupération.+++++
  • En règle  3 mois quelque soit la technique, un résultat satisfaisant  est obtenu